« Le travail commun que nous menons est un bien précieux », a-t-elle déclaré en ouverture des journées d’EELV au Havre, estimant que « le chemin de crête pour gagner en 2027 existe », à condition de « renforcer » la coalition des partis de gauche.
Une alliance mise à mal par des passes d’armes à répétition entre ses composantes (EELV, PS, LFI, PCF), sur la police, les élections à venir ou encore le rappeur Médine.
« Nul n’est assez fort pour casser notre union », a estimé Marine Tondelier, insistant: « Personne ». Et mettant en garde « ceux qui le tenteraient, par leurs actions et leurs provocations » et « se placeraient d’eux-mêmes en dehors du jeu collectif ».
Message adressé entre autres au leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui ne cesse de critiquer le « double langage » des autres partis, qui ont opté pour des listes séparées aux européennes de l’an prochain.
« Nos valeurs ne sont pas celles d’un homme providentiel », a encore lancé Mme Tondelier, appelant à « poser les conditions de la victoire pour 2027 » en commençant par s’accorder « avant la fin de l’année 2024 » sur le « mode de désignation d’un candidat unique » de la gauche.