« Depuis l’accident du Concordia, Costa a rendu obligatoires pour les commandants de ses bateaux des tests psychologiques », a affirmé Maurizio Campagnoli, directeur des relations avec le personnel de l’entreprise de croisières.
Ce qui était une pratique en usage dans la compagnie est devenu désormais une procédure obligatoire, à laquelle chaque capitaine doit se soumettre à intervalles réguliers, a-t-il précisé.
M. Campagnoli intervenait mardi en tant que témoin dans le cadre du procès de l’ancien commandant du Concordia, Francesco Schettino, jugé par le tribunal de Grosseto (centre) pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dégâts causés à l’environnement.
Dans la nuit du 13 janvier 2012, le Costa Concordia, qui naviguait trop près de la côte, avait heurté un écueil et s’était échoué sur des rochers à quelques dizaines de mètres de l’île toscane du Giglio avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes.
Cet accident a fait 32 morts mais la dépouille d’une des victimes n’a jamais été retrouvée.
Selon les experts, le paquebot devrait être en état de flotter et de quitter l’île en juin, deux ans et demi après le drame.
Le procès de Francesco Schettino a commencé à la mi-juillet et doit durer encore plusieurs mois avec l’audition de centaines de témoins. Il risque 20 ans de réclusion criminelle.
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