Le chef d’Etat a été accueilli à son atterrissage à l’aéroport de Dacca par la Première ministre Sheikh Hasina, qui devait ensuite tenir un dîner officiel en son honneur.
Lundi, après une visite au mémorial Sheikh Mujibur Rahman, fondateur du Bangladesh et père de la cheffe du gouvernement, il doit avoir un entretien bilatéral avec cette dernière avant de regagner Paris.
« Dans le cadre de notre stratégie Indopacifique, c’est-à-dire à la fois sur les questions de sécurité et les grandes questions globales, notamment d’adaptation au changement climatique et de renouvellement de nos partenariats dans la région, le Bangladesh est un partenaire important », a fait valoir l’entourage d’Emmanuel Macron.
« Nous consoliderons en nous rendant au Bangladesh cette approche que nous avons de l’Indopacifique », a-t-on ajouté de même source.
La présidence française a aussi estimé qu’après avoir invité le Premier ministre indien Narendra Modi à la fête nationale du 14-Juillet cet été à Paris, et une étape au Sri Lanka fin juillet à la fin d’une tournée dans le Pactifique, Emmanuel Macron « en l’espace de six mois » en avait « fait plus sur l’Asie du Sud qu’en l’espace d’une décennie ».
L' »Indopacifique » est une vaste zone couvrant les océans Indien et Pacifique, théâtre de tensions internationales croissantes entre Pékin et Washington, et où la France, forte de ses territoires d’outre-mer, entend développer sa présence au côté de partenaires régionaux.
La visite à Dacca sera également « l’occasion d’approfondir la relation bilatérale avec un pays qui connaît un rapide développement économique (..) et qui cherche à diversifier ses partenariats », a relevé l’Elysée.
Le président Macron rappellera aussi la « détermination de la France à se tenir aux côtés du Bangladesh sur le plan humanitaire » alors que ce pays est régulièrement exposé à des inondations.