« Nous sommes profondément inquiets que le Hezbollah ne prenne la mauvaise décision et n’ouvre un deuxième front dans ce conflit », qui a débuté samedi avec une attaque surprise et massive du Hamas palestinien lancée depuis la bande de Gaza, a déclaré ce responsable à Washington.
L’ordre de déployer en Méditerranée orientale le groupe aéronaval du porte-avions USS Gerald Ford, plus gros navire de guerre du monde, montre aux groupes armés soutenus par l’Iran, comme le Hezbollah libanais, qu’ils ne devraient « pas douter de l’engagement des Etats-Unis à soutenir la défense d’Israël », a assuré ce responsable.
Le Hezbollah a annoncé que trois de ses combattants avaient été tués lundi par des frappes israéliennes sur une zone frontalière au sud du Liban. Le groupe libanais a ensuite indiqué avoir bombardé deux casernes israéliennes en réponse.
Israël avait procédé à un bombardement dans cette zone après avoir annoncé avoir tué « plusieurs suspects armés » qui s’étaient infiltrés sur son territoire depuis le sud du Liban.
Ces infiltrations avaient été revendiquées par le Jihad islamique palestinien, qui a dit épauler le Hamas dans son offensive.
Plus de 800 personnes ont été tuées côté israélien et 687 dans la bande de Gaza depuis l’attaque surprise du Hamas samedi sur le territoire israélien, selon des bilans des deux parties.
A Washington, le responsable américain a jugé que les attaques du Hamas étaient « au même niveau de barbarie » que celles du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
La dernière guerre entre le Hezbollah et Israël remonte à 2006 et avait fait plus de 1.200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, des militaires pour la plupart.