L’amirale Franchetti, dont la nomination à la tête de l’US Navy a été confirmée par 95 voix contre une, a dans sa carrière occupé des postes à responsabilité divers, de commandante d’un destroyer à missiles guidés à numéro 2 des opérations navales. Elle a aussi été commandante adjointe des forces navales américaines en Europe et en Afrique.
Elle a été confirmée jeudi comme cheffe de la marine, un poste qu’elle occupait déjà à titre intérimaire.
Des centaines de promotions et de confirmations de responsables militaires américains sont bloquées depuis des mois au Sénat, par l’action d’un seul élu républicain, le sénateur Tommy Tuberville, qui entend protester contre la politique du Pentagone qu’il juge trop favorable aux militaires qui souhaitent avorter.
En effet, au Sénat, un seul sénateur (sur 100) a la capacité de bloquer l’approbation rapide d’une nomination à un poste fédéral. Les 99 autres élus peuvent alors contourner cet obstacle en organisant une série de votes levant le blocage.
Mais le problème posé par M. Tuberville est spécial en raison de la tradition de confirmer les hauts postes militaires de façon groupée et à l’unanimité des sénateurs. Pour annuler son blocage, il faudrait organiser un vote par appel nominal portant sur chaque gradé nommé, un processus laborieux qui prendrait des mois.
En raison de son haut rang et de l’importance de son poste, Lisa Franchetti a bénéficié d’un vote individuel.