L’information, relayée vendredi par l’hebdomadaire Le Marin (Ouest-France), fait état d’une procédure en justice devant un tribunal de Tokyo.
L’armement japonais chercherait à se faire indemniser pour la perte du navire et les travaux réalisés à bord des six navires jumeaux de celui-ci dans la foulée de l’accident, afin de renforcer leur coque, indique sur son site internet la Lloyd’s List.
Cette assignation en justice intervient alors que le rapport intermédiaire sur l’accident, divulgué en décembre 2013, n’a pas pu établir les causes précises de l’avarie, précise Le Marin.
L’accident a laissé les experts perplexes en raison notamment du fait que le MOL Comfort était très récent et que son constructeur, les chantiers japonais MHI, est particulièrement réputé.
Construit en 2008, le navire s’est brisé en deux le 17 juin dans l’océan Indien. Après avoir dérivé pendant dix jours, la coque arrière a sombré par 4.000 m de fond à quelque 750 km des côtes indiennes. Elle a emporté avec elle plus de 1.700 conteneurs et 1.500 tonnes de carburant.
La partie avant, prise en remorque, a sombré le 11 juillet par 3.000 mètres de fond avec quelque 2.400 conteneurs, après un incendie à bord.
L’accident n’avait pas fait de victimes, les 26 membres d’équipage ayant été évacués.
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