Washington n’a précisé ni les dates ni les destinations du déplacement de Tim Lenderking mais a indiqué qu’il serait en contact avec des responsables d’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et d’Oman, ainsi qu’avec des représentants des Nations unies.
M. Lenderking « soulignera la nécessité de contenir le conflit Israël-Hamas tout en maintenant la priorité des Etats-Unis, (c’est-à-dire) le dialogue politique (entre les Yéménites) pour mettre fin à la guerre et placer le Yémen sur la voie de la paix et de la stabilité », a décrit le département d’Etat dans un communiqué.
« Un conflit plus large au Moyen-Orient ne sert ni les intérêts américains ni ceux de nos partenaires régionaux qui soutiennent une paix durable au Yémen », ajoute le communiqué.
Les rebelles Houthis, qui contrôlent la majeure partie du Yémen et sont soutenus par l’Iran, ont visé des navires liés à Israël et tiré des missiles en représailles à la guerre menée par l’armée israélienne contre le Hamas palestinien à Gaza depuis l’attaque meurtrière du 7 octobre perpétrée par le mouvement islamiste.
Les Houthis se sont emparés le 19 novembre d’un navire marchand lié à un homme d’affaires israélien. Dimanche, Washington a rapporté qu’un destroyer américain avait abattu trois drones en portant assistance à des navires commerciaux attaqués en mer Rouge depuis le Yémen.
« Les attaques provocantes et dangereuses » des rebelles « menacent près de deux années de progrès visant à mettre fin à la guerre au Yémen », a dit aux journalistes le porte-parole du département d’Etat Matthew Miller.
En guerre depuis près d’une décennie, le Yémen, théâtre d’une des pires crises humanitaires au monde selon l’ONU, connaît une fragile accalmie depuis avril 2022.