Trois destroyers ainsi qu’un avion P8I de patrouille maritime ont été envoyés sur zone en réaction à la « vague récente d’attaques dans la mer d’Arabie », a précisé le communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi.
Un chimiquier a été touché samedi au large de l’Inde par un drone, tiré depuis l’Iran selon les Etats-Unis. Téhéran a nié toute implication.
Cet incident fait suite à une série d’attaques de drones et de missiles menées ces dernières semaines en mer Rouge par les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Le navire ciblé, le MV Chem Pluto, qui navigue sous le pavillon du Libéria mais appartient à une entreprise japonaise, était amarré lundi au large du port indien de Bombay (ouest).
« L’analyse de la zone d’attaque et des débris sur le navire désigne une attaque de drone », a estimé la marine indienne, ajoutant qu’une « analyse plus poussée sera requise ».
Les attaques sur les navires commerciaux ont poussé les principales compagnies opérant sur cet axe stratégique liant l’Europe à l’Asie à emprunter des chemins plus longs, et plus onéreux, pour garantir leur sécurité.
L’Inde a également renforcé ses efforts contre la piraterie dans le golfe d’Aden, au large du Yémen, où un vraquier battant pavillon maltais a été pris pour cible mi-décembre.
New Delhi a envoyé un destroyer capable de lancer des missiles dans la région, pour « augmenter ses efforts contre la piraterie dans le golfe d’Aden », a indiqué la marine.