« Il faut prendre au sérieux, même très au sérieux, ce qui est en train de se passer », a insisté le préfet.
« Il faut faire des stocks d’eau et de nourriture, se préparer à être en autarcie pendant quelques heures ou quelques jours, avoir sa trousse de secours. Il faut se poser dès maintenant (la question) où vous serez à l’abri à partir de dimanche soir », a souligné M. Filippini.
Cette alerte est le deuxième niveau du dispositif d’alerte cyclonique, qui en comporte quatre. Elle signifie qu' »un événement de nature cyclonique (…) évolue dans la zone et représente un danger pour La Réunion dans les 24 heures », selon Météo France.
Baptisée Belal, la tempête est en cours d’intensification, a indiqué Céline Jauffret, directrice interrégionale de Météo France. Le système devrait passer au plus près de La Réunion entre la fin de nuit de dimanche à lundi et la journée de lundi.
Selon les prévisions actuelles, l’oeil du cyclone pourrait passer à environ 100 km des terres, entre La Réunion et Maurice.
Il serait alors « au stade de cyclone voire cyclone intense au plus près de La Réunion. On s’attend à des impacts significatifs en raison des vents, de la pluie et de la houle », a détaillé Céline Jauffret.
Météo France prévoit des rafales de plus de 150 km/h » sur les hauteurs de l’île. « Un impact direct (sur La Réunion) n’est pas exclu, ce qui impliquerait des vents dépassant les 220 km/h dans les bas et pouvant atteindre 250 km/h dans les hauts », a prévenu Mme Jauffret.
Une houle dépassant les six mètres et de fortes précipitations sont également attendues.
La Réunion n’a plus été frappée par un cyclone intense depuis 2014.