Cette décision, qui concerne 24 communes de l’île française de l’océan Indien, ouvre la voie à une indemnisation des dégâts causés par le passage du cyclone.
Mercredi dernier, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, en visite dans une exploitation agricole dans le sud du territoire ultramarin, avait annoncé sur X déclencher une procédure accélérée et « très simplifiée » pour reconnaître l’état de catastrophe naturelle à La Réunion.
Les dégâts causés sur l’île française ont particulièrement touché l’agriculture.
Le président de la Chambre d’agriculture locale, Frédéric Vienne, a estimé que les pertes du secteur seraient « supérieures à celles de Bejisa », le cyclone qui avait frappé La Réunion début janvier 2014, sans donner de chiffre précis.
Belal a frappé l’île de La Réunion lundi matin dernier, balayée par des pluies diluviennes et des vents allant jusqu’à 200 km/h. Il a ensuite continué sa route vers l’île Maurice, environ 200 km au nord-est, où il a aussi fait des dégâts très importants et un mort.
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