A 10H32 (09H32 GMT), le titre perdait 1,56% à 21,18 euros, dans un marché en baisse 0,19%.
Le bénéfice net du groupe français de services maritimes parapétroliers a quasiment triplé (+174%) en 2013, à 115 millions d’euros, dopé par une demande bien orientée, l’accroissement de la flotte et la progression des tarifs journaliers moyens, qui ont permis de compenser l’effet défavorable du renforcement de l’euro face au dollar.
L’excédent brut d’exploitation a lui bondi de 41,7% à 575,7 millions.
Les analystes du courtier Gilbert Dupont saluent ainsi « la bonne performance opérationnelle » de Bourbon. Mais ils soulignent aussi un « résultat net inférieur aux attentes ».
Le groupe prévoit toutefois de verser un dividende de 1 euro par action au titre de 2013, en hausse de 34%.
Ces résultats mitigés se doublent de perspectives jugées décevantes. En 2014, Bourbon prévoit une « légère amélioration » de son taux de marge opérationnelle (hors plus-values de cessions), qui a progressé de 2,1 points à 34,3% l’an dernier.
« Les objectifs 2014 s’avèrent peu ambitieux », estime l’équipe de Gilbert Dupont. Elle souligne notamment « un discours plus prudent sur les commandes de navires réalisées en fonction des opportunités et qui ne contribueront au chiffre d’affaires qu’à compter de 2016 ».
La flotte de Bourbon s’est accrue de 27 navires l’an dernier (+5,9%), pour atteindre 485 unités, alors que le groupe est engagé dans un programme de cession de bateaux de 2,5 milliards de dollars, qu’il reloue sur une longue durée pour la plupart, afin d’accélérer la réduction de son endettement.
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BOURBON