Tout navire souhaitant participer à cet événement, qui s’étendra sur près de cinq heures, devra préalablement s’inscrire, gratuitement, sur le site du parcours de la flamme olympique, jusqu’à 15 jours minimum avant son arrivée, dans la limite des 1.024 places disponibles.
« Le but est que cet événement soit festif avec beaucoup de monde sur l’eau pour accompagner cette parade. Néanmoins, la priorité c’est que cela se passe en sécurité », a expliqué le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, préfet maritime de la Méditerranée, rappelant notamment que deux personnes étaient mortes dans le chavirage d’un navire suiveur lors de l’arrivée de la Route du Rhum en 2022.
Les embarcations devront pour cela respecter certains critères: les semi-rigides devront avoir une puissance maximale de 250 chevaux, tout comme les navires à moteur, avec une taille maximale de 24 mètres de long.
Les voiliers, eux, ne pourront dépasser les 41 mètres, et ne pourront donc pas faire d’ombre au plus majestueux d’entre eux, le trois-mâts Belem (58 mètres), construit à Nantes en 1896, qui transportera la flamme olympique après son départ d’Athènes en Grèce le 26 avril.
Toutes les embarcations devront se réunir dans la matinée dans la « rade nord » de Marseille, en face des quartiers populaires de la seconde ville de France, puis elles suivront à partir de 11 heures le Belem, qui se rendra dans la rade sud jusqu’aux Goudes avant de revenir s’immobiliser entre les îles du Frioul et le Vieux port vers 15h30.
Pour sécuriser les lieux, la navigation sera très restreinte pour toutes les autres embarcations au large de la ville et dans et depuis ses différents ports, et ce jusqu’à 19h00, quand le Belem devrait accoster dans le Vieux port.
D’autres zones bien délimitées situées sur le parcours du Belem, le long du littoral, mettront elles à l’honneur diverses activités nautiques en accueillant des « ateliers » kayaks, canoés, avirons, joutes provençales ou encore de rame traditionnelle. Un autre périmètre sera dédié aux voiles olympiques, les disciplines des JO organisées à Marseille.
« J’espère que l’arrivée de cette flamme à Marseille, qui va donner le signal des Jeux, sera aussi le signal de quelque chose d’un petit plus grand, un petit peu plus durable que les simples 15 jours des JO », a déclaré l’adjoint au maire de Marseille délégué à la Transition écologique, Hervé Menchon.