Les terminaux vraquiers, rouliers et à conteneurs, où interviennent les dockers, sont à l’arrêt depuis le 29 mars.
« Le port est bloqué depuis une semaine, c’est une situation très pénalisante pour les industriels avec un risque de rupture dans la chaîne d’approvisionnement », a déclaré Pascal Vialard, président de l’Union Maritime Nantes Ports (UMOP), qui compte 60 membres (industriels, chargeurs-réceptionnaires, négociants…) et représente 80% des intérêts commerciaux maritimes et portuaires du port.
Les terminaux pétroliers et méthaniers ne sont pas concernés.
La CGT des dockers a initié cette grève à la suite d’un conflit avec les opérateurs du port, à qui ils réclament notamment « un engagement en matière d’investissement », selon un préavis de grève courant jusqu’au 7 avril, consulté par l’AFP.
« Nous insistons sur la nécessité d’une rencontre (avec l’) UMOP concernant nos revendications sociales, qui englobent plusieurs points importants pour les travailleurs que nous représentons, tels que (le) maintien des emplois et (la) formation », poursuit le préavis.
En raison de la grève, « les armateurs annulent leurs rotations vers Saint-Nazaire ou alors, font demi-tour destination le Havre, Brest ou même La Rochelle », affirme Pascal Vialard.
Le port de Nantes-Saint-Nazaire est le quatrième de France, avec 30 millions de tonnes de trafic par an.