En novembre 2011, MHI avait reçu une commande pour deux bateaux de croisière de la part d’une filiale de Carnival Corporation, et avait par la suite établi ses prévisions de revenus en prenant en compte ces bâtiments. Mais depuis la mise en chantier, les projets ont été substantiellement modifiés, ce qui rend ces calculs caducs, a justifié le groupe.
Le chantier, débuté mi-2013 pour le premier navire, a pris du retard, « et cela s’est non seulement traduit par une augmentation des coûts de conception, mais aussi par des effets négatifs sur les achats de matières premières, le tout ayant remis en cause la structure de coûts initialement prévue », a justifié MHI dans un communiqué.
Du coup, le groupe s’est résolu à provisionner 60 milliards de yens sur les deux navires, un montant qui sera pris en compte dans les résultats financiers consolidés pour l’exercice d’avril 2013 à mars 2014.
Pour autant, à ce stade, MHI n’a pas revu ses prévisions financières annuelles annoncées le 6 février dernier.
MHI avait alors nettement relevé son estimation de bénéfice net, grâce à un gain exceptionnel lié à la fusion de ses activités d’énergie thermique avec celles de son compatriote Hitachi.
Pour l’exercice en cours, le groupe escomptait alors un bénéfice net de 150 milliards de yens (1,1 milliard d’euros), contre 100 milliards espéré précédemment.
kap/ggy
MITSUBISHI HEAVY INDUSTRIES
HITACHI