Le montant maximum de l’aide financière pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPE/PME) est rehaussé à 5.000 euros pour le mois de mai et 10.000 euros pour juin, selon un arrêté ministériel en date du 17 juillet.
Le décret initial, publié le 6 juin à destination des entreprises « particulièrement touchées par les conséquences économiques » des affrontements qui durent depuis le 13 mai sur le territoire, plafonnait ces aides à 3.000 euros pour le mois de mai et 6.000 euros pour juin.
La période d’éligibilité des entreprises, qui couvrait initialement les mois de mai et juin, est prolongée au mois de juillet, tout comme la période de prise en compte de leurs frais fixes.
Leur chiffre d’affaires minimum pour être éligible à l’aide, calculé sur 2022, est porté de 57 à 95 millions de francs Pacifique (environ 797.000 euros).
Le 5 juin, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et la ministre déléguée des Outre-mer, Marie Guévenoux, avaient également indiqué que l’État s’engageait à financer pendant trois mois 50% des indemnités du chômage partiel mis en place sur l’archipel.
Quelques jours plus tôt, Thierry Santa, membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge du secteur du travail, estimait à « plus de 500 » le nombre d’entreprises « détruites ».
Au total dix personnes, dont deux gendarmes, sont mortes en Nouvelle-Calédonie depuis le déclenchement le 13 mai d’un mouvement de révolte contre un projet de réforme du corps électoral lors des scrutins provinciaux.
La facture des émeutes est évaluée à au moins 2,2 milliards d’euros par le gouvernement local.