Ce protocole d’accord prévoit la production par Suez de biométhane, « jusqu’à 100.000 tonnes par an d’ici 2030 », indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun.
Afin de financer ce programme, l’accord prévoit « la création d’une structure d’investissement commune, dotée d’une enveloppe de 100 millions d’euros pour une première tranche d’ici 2030 ».
Les deux groupes entendent développer des sites de production de biométhane, implantés d’abord en Europe, pour approvisionner le groupe CMA CGM, mais aussi d’autres acteurs du secteur.
Enfin, l’accord prévoit un volet recherche et développement, pour concevoir des technologies innovantes pour la production de biocarburants, « notamment via un procédé de gazéification hydrothermale » (biomasse humide converties en gaz par un processus à haute température).
CMA CGM, qui avait déjà conclu un accord avec Engie en 2022 pour produire du biométhane, « a engagé 18 milliards de dollars pour commander 131 navires capables d’utiliser des énergies bas carbone (biométhane, biométhanol et carburants de synthèse) », qu’il prévoit de déployer d’ici 2028.
L’armateur exploite actuellement une flotte de plus de 620 navires.
Suez rappelle pour sa part valoriser en énergie 5 millions de tonnes de déchets chaque année.
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