« La Guyane connaît actuellement un étiage (basses eaux, ndlr) historique, impactant l’ensemble des cours d’eau de la région, une situation sans précédent qui surpasse celle rencontrée en 2009, année d’étiage la plus sévère enregistrée », dit la préfecture du département dans un communiqué.
Le bassin du Maroni, plus grand fleuve de Guyane, souffre d’un déficit pluviométrique global depuis le mois de mai 2023, d’après les données de Météo-France.
Comme ailleurs dans le bassin amazonien, la saison sèche est particulièrement forte en Guyane et elle s’annonce « encore plus sèche que la normale », selon Météo-France, qui s’inquiètait déjà mi-septembre d’un niveau d’étiage « alarmant ».
Le niveau de vigilance « étiage » a été élevé au rouge pour au moins un mois, sauf si les conditions climatiques s’améliorent.
Selon la préfecture de Guyane, la baisse généralisée des niveaux fluviaux complique « l’approvisionnement en eau et perturbe la navigation, rendant l’accès aux ressources essentielles encore plus difficile pour les communes du fleuve.
Face à cette situation, les services de l’Etat mettent en application le plan d’organisation de la réponse de sécurité civile « Eau » (ORSEC).
« Ce dispositif d’urgence vise à garantir la sécurité sanitaire de la population et à assurer la continuité de l’approvisionnement de biens de première nécessité dans les communes affectées », précise la préfecture.