De juillet à septembre, le transporteur a enregistré un bénéfice net de 3,049 milliards de dollars tandis que son chiffre d’affaires gagnait 30% à 15,762 milliards de dollars.
Sur la base de ce solide trimestre, le groupe a revu à la hausse ses prévisions pour 2024 tablant sur un EBIT sous-jacent de 5,2 à 5,7 milliards de dollars contre 3,0 à 5,0 milliards annoncés précédemment.
« Ce trimestre, nous avons une fois de plus soutenu nos clients dans des périodes de forte volatilité et de faible visibilité », s’est félicité son PDG, Vincent Clerc, cité dans un communiqué.
La situation toujours figée en mer Rouge fait que Maersk maintient sa décision de ne plus naviguer dans la zone et contourne l’Afrique.
En mer Rouge, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, multiplient depuis novembre les attaques contre des navires marchands dans le cadre d’une campagne destinée, selon eux, à marquer leur solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre depuis le 7 octobre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Les perturbations que cela entrainent dans cette voie de transit jusque là essentielle a fait augmenter le taux de fret moyen de 54% par rapport au niveau le plus bas du troisième trimestre 2023, a relevé le numéro deux du transport maritime, qui estime qu’il a atteint son point maximal.
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