« La France se plie une fois de plus aux exigences de Benjamin Netanyahu en le choisissant lui plutôt que la justice internationale », a-t-elle dénoncé sur X, alors que le ministère français des Affaires étrangères venait d’annoncer que le Premier ministre israélien bénéficierait en France des « immunités des États non parties à la CPI », ce qui est le cas d’Israël, prévues dans le droit international.
« Sûrement était-ce le +deal+ pour que la France soit citée dans le communiqué d’annonce officiel du cessez-le-feu au Liban publié conjointement par la France et les Etats-Unis hier », a ajouté Marine Tondelier.
« N’est-ce pas plutôt une +impunité+ ? », s’est de son côté interrogé le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard sur le réseau social.
Le Premier ministre israélien bénéficie d’une « immunité » qui « devra être prise en considération » en dépit du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale, a estimé mercredi le Quai d’Orsay.
Dans un communiqué, le ministère invoque les obligations prévues dans le droit international liées aux « immunités des Etats non parties à la CPI », ce qui est le cas d’Israël. Il ajoute que « de telles immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahu et autres ministres concernés » par un mandat d’arrêt de la Cour.