Au total, cela représente une part de 16,6% des captures de maquereau préconisées par le Centre international pour l’exploration de la mer (CIEM), a souligné le ministère.
« Notre quota de maquereau en 2014 soutient les efforts de l’Islande pour préserver le stock (…), qui devrait être l’objectif de gestion à long terme », a commenté le ministre Sigurdur Ingi Johannsson, cité dans le communiqué.
Cette part représente par ailleurs 11,9% du quota récemment décidé par l’Union européenne, la Norvège et les îles Féroé, à hauteur d’1,24 million de tonnes.
L’Islande s’est de nouveau dite déçue par l’accord tripartite d’une durée de 5 ans signé mi-mars entre l’Union européenne, la Norvège et les îles Féroé, la laissant de côté. En réaction, le ministre des Affaires étrangères, Gunnar Bragi Sveinsson, avait alors considéré que l’accord avait été passé « dans [le] dos » de l’Islande.
« Nous étions prêts à négocier notre part dans le cadre d’un accord passé entre tous les États côtiers », a souligné M. Johannsson.
« Nous devons continuer à travailler en tant que partenaires, d’abord et avant tout pour garantir l’utilisation durable du stock de maquereau, [en gardant] les intérêts à long terme à l’esprit », a-t-il poursuivi.
L’UE et la Norvège s’opposaient initialement à l’Islande et aux Féroé, territoire danois autonome dans la gestion de la pêche, depuis que ces deux pays ont relevé unilatéralement leurs quotas de pêche en 2010, affirmant que ces poissons auraient migré plus au nord en conséquence au réchauffement climatique.