« Notre demande de permettre au procureur suédois et à la police (…) de prendre des mesures dans le cadre de l’enquête préliminaire à bord (du Yi Peng 3) reste inchangée », a écrit Maria Malmer Stenergard dans un message à l’AFP.
Jeudi, la police suédoise ainsi que l’Autorité suédoise d’enquête sur les accidents (SHK) avaient été autorisées à bord du Yi Peng 3 pour assister en tant qu' »observateurs » à une inspection menée par des représentants des autorités chinoises.
La police suédoise avait précisé qu’aucune investigation ne serait conduite à bord et que ces opérations ne faisaient pas partie de l’enquête judiciaire suédoise.
« Dans le même temps, je constate que la Chine n’a pas répondu (favorablement) à notre demande d’autoriser le procureur à mener une enquête préliminaire à bord », a précisé la ministre suédoise des Affaires étrangères.
Le procureur, Henrik Söderman, a expliqué à l’AFP qu’aucune mesure dans le cadre de l’enquête judiciaire suédoise n’a pu être prise sur le navire, qu’il s’agisse d’interrogatoires avec les membres de l’équipage ou d’investigations techniques.
Mais l’Autorité suédoise d’enquête sur les accidents a, elle, pu, dans le strict cadre de l’enquête chinoise, mener ses propres investigations en parallèle.
« Par exemple, parler aux membres de l’équipage et réaliser des évaluations techniques », a souligné auprès de l’AFP le directeur général de SHK, John Ahlberk.
Il n’est pour l’heure pas clair si des échanges ont eu lieu entre SHK et le parquet suédois à ce sujet.
Les deux câbles de télécommunications ont été coupés les 17 et 18 novembre dans les eaux territoriales suédoises de la mer Baltique, et les soupçons se sont rapidement portés sur un navire battant pavillon chinois, le Yi Peng 3, qui se trouvait au-dessus de la zone au moment de l’incident, selon des sites internet de suivi des navires.