« Il va y avoir une grande négociation qui va arriver dans les mois qui viennent, c’est celle du Brexit. Et donc, il va falloir très clairement défendre les intérêts de la pêche française », a souligné la ministre lors d’un déplacement à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le premier port de pêche français.
L’autre enjeu, « en lien avec cette négociation, c’est l’accès aux eaux norvégiennes qui constituent aussi une réserve de ressources importantes », a-t-elle ajouté.
« Nous allons faire en sorte de nous donner les meilleures chances de réussir » dans ces négociations, qui sont « difficiles ». Mais « la pêche, du point de vue de la France, n’est certainement pas une variable d’ajustement », a assuré la ministre.
Mme Pannier-Runacher a annoncé qu’elle rencontrera le commissaire européen en charge de la Pêche d’ici la fin du mois, parmi d’autres acteurs pour préparer ces négociations.
Si les Britanniques restreignent l’accès aux pêcheurs français à leurs eaux territoriales en utilisant différents leviers, « nous pouvons faire la même chose aussi peut-être », a-t-elle prévenu, plaidant pour une « concurrence loyale ».
Mme Pannier-Runacher a également annoncé vendredi que la construction d’un nouveau patrouilleur des affaires maritimes a été attribuée au chantier naval Socarenam à Boulogne-sur-Mer, pour une livraison prévue au second semestre 2027.