Le 15 décembre, deux pétroliers vieillissants se sont échoués lors d’une tempête dans ce détroit, situé entre la Russie et la Crimée annexée, causant une pollution massive.
« Du mazout a été détecté sur la côte (de la mer) d’Azov », a déclaré sur Telegram Evguéni Balitsky, le gouverneur pro-russe de la région occupée de Zaporijjia.
Il a expliqué qu’une nappe de plus de 14 kilomètres de long contenant de « minuscules fragments de fractions solides de pétrole » avait été découverte le long d’une longue bande de terre s’avançant dans la mer d’Azov, au large de la ville portuaire de Berdyansk.
Une autre nappe, beaucoup plus petite, a été découverte plus à l’est, a-t-il ajouté.
Jeudi, le président Vladimir Poutine a critiqué les efforts « insuffisants » déployés pour nettoyer le pétrole, qui s’est répandu sur les plages du sud de la Russie, à l’est, et jusqu’à la ville de Sébastopol, en Crimée, située à environ 250 km du site du sinistre, à l’ouest.
Vladimir Poutine avait admis en décembre que le déversement de mazout aux larges des côtes russes constituait « un désastre écologique ».
Les autorités russes et des bénévoles mènent depuis une vaste campagne de nettoyage, impliquant des milliers de personnes, mais la situation continue de susciter l’inquiétude.
Plusieurs cétacés, dont des marsouins, ont été retrouvés morts ces dernières semaines, selon une ONG spécialisée russe et un responsable d’un groupe de volontaires nettoyant les plages contaminées.
Plus de 5.550 oiseaux ont pu être recueillis et « sauvés », selon le ministère des Situations d’urgence.
Au total, plus de 118.000 tonnes de sable et de terre contaminés ont été retirées sur des dizaines de kilomètres de plages sur la côte russe, selon cette source.
Les deux navires transportaient plus de 9.000 tonnes de mazout.