A l’occasion d’une visite à Antananarivo du président français Emmanuel Macron, une deuxième session de cette commission, réunie pour la première fois en novembre 2019 à Madagascar, a été annoncée « pour trouver ensemble une solution », a indiqué le président malgache Andry Rajoelina.
Il a précisé que cette deuxième session de la commission bilatérale franco-malgache avait été « décidée d’un commun accord ».
Emmanuel Macron a déclaré que cette réunion fin juin visait à « ouvrir des perspectives communes de développement et de coopération », soulignant que « depuis 2019, nous gérons avec pragmatisme ce sujet ».
Grâce à ses multiples îles et îlots à travers les océans, la France possède le deuxième espace maritime du monde (10 millions de km2), dont 27% dans cette partie du globe.
Grâce aux îles Éparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa, et Bassas da India), des « confettis » quasi inhabités – sans compter Mayotte au nord -, elle contrôle plus de la moitié de la surface du canal du Mozambique, redevenu un carrefour stratégique du transport maritime international.
Madagascar revendique la souveraineté sur cet archipel, haut lieu de biodiversité marine situé entre l’île-État et le continent africain et dont les terres émergées représentent environ 7 km2. L’île Maurice réclame de son côté Tromelin, au nord de La Réunion.
En octobre 2019, Emmanuel Macron avait ravivé les tensions avec Madagascar en annonçant, lors d’une visite inédite sur ces îles, que l’une d’elles, Grande Glorieuse, serait classée en réserve naturelle nationale.