« Quel est la stratégie de Transdev ? Ne travaille-t-il pas déjà à un démantèlement ? « , s’interroge l’élu des officiers CFE-CGC Pierre Maupoint de Vandeul.
« Il y avait une solution, elle passait par le plan long terme (porté par la direction évincée, mais refusé par l’actionnaire majoritaire Transdev, ndlr). Sinon, ce sera soit un plan économiquement mauvais, soit un plan socialement catastrophique », s’inquiète le syndicaliste.
« J’ai une crainte, c’est qu’on ne voit même pas passer le futur patron au siège, mais qu’il aille directement au tribunal de commerce », s’alarme-t-il.
« Nous souhaitons permettre à la SNCM de se construire un avenir, qui ne soit ni la liquidation, ni la fuite en avant », a assuré lundi le PDG de Transdev, Jean-Marc Janaillac. Il a souhaité trouver une solution qui prenne en compte « la mission de continuite territoriale et la dimension sociale » de la compagnie maritime.
M. Maupoint de Vandeul demande également que se tienne « dans les 10 jours » la réunion déjà prévue avec le ministère des Transports et Matignon « en présence de Manuel Valls ».
Il promet également d' »observer le comportement de l’Etat dans les prochains jours » et demande aux acteurs du dossier d' »assumer » leurs choix. « Qu’ils assument, qu’ils nous disent. Nous rendrons compte aux salariés et, après, nous déciderons », explique-t-il.
Le nouveau directoire de la compagnie doit être élu par le conseil de surveillance le 28 mai.
La CGT n’avait pas répondu aux appels de l’AFP à la mi-journée.