L’avancement des travaux est conforme au programme de livraison des deux navires, « ce qui témoigne de la fiabilité du partenaire français », a déclaré un représentant de Rosoboronexport, cité par l’agence publique Itar-Tass.
Ce responsable a également observé que « les obligations des parties sont inscrites juridiquement, et leur non-exécution entrainerait inévitablement des mesures de rétorsion », selon l’agence.
Ces déclarations sont faites alors que le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a défendu mardi à Washington avec fermeté le libre arbitre de la France concernant l’exécution de ce contrat de plus d’un milliard d’euros, auquel les Etats-Unis ont déclaré leur hostilité dans le contexte de crise avec la Russie sur l’Ukraine.
Le président François Hollande avait dit samedi que ce contrat n’était « pour l’instant pas remis en cause », maintenant que la question serait examinée en octobre, au moment de la livraison prévue du premier de ces deux navires.
Celui-ci, le Vladivostok, est déjà construit et a entamé en mars des essais en mer. Le deuxième exemplaire de ces navires porte-hélicoptères de type BPC (bâtiment de projection et de commandement) de près de 200 mètres de long, le Sébastopol, doit être livré en 2015. Sa poupe, construite en Russie, a été mise à l’eau récemment pour être remorquée jusqu’au chantier naval STX de Saint-Nazaire (ouest de la France). Les équipages russes doivent prochainement arriver en France pour y être formés.