L’UFC-Que choisir, qui dénonce dans un communiqué les rappels « imprécis, tardifs et insuffisants » lancés par ces quatre groupes, précise porter plainte pour « pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie d’autrui ».
Le scandale des airbags Takata secoue le secteur de l’automobile depuis 2014, forçant à l’immobilisation de centaines de milliers de véhicules par de nombreux constructeurs pour changer ces équipements.
A cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité risquent d’exploser en projetant des pièces au visage des conducteurs et des passagers avant, avec un risque de blessures graves voire mortelles.
Un nouveau décès lié au déclenchement d’un airbag défectueux a été enregistré fin mars en Guadeloupe.
Jusqu’à l’annonce de ce nouveau décès la semaine dernière, le ministère des Transports avait recensé 29 accidents ayant provoqué onze décès outre-mer et un en métropole.
Dans une déclaration transmise à l’AFP, Volkswagen Group France n’a pas souhaiter commenter la perspective d’une plainte de l’association de consommateurs.
« S’agissant des airbags Takata, Volkswagen examine et met en tant que de besoin à jour ses campagnes de rappel en fonction de son programme d’analyse et en collaboration avec les autorités réglementaires compétentes », précise la filiale française du constructeur allemand.
Egalement sollicitées pour un commentaire, les branches françaises de BMW, Mercedes et Toyota n’étaient pas joignables dans l’immédiat.
L’UFC-Que choisir avait déjà déposé une première plainte en janvier dernier contre Citroën et sa maison mère Stellantis.
myr/jum/er