Des partenaires de Canberra, tels que le Royaume-Uni et l’Union européenne, ont déjà sanctionné plusieurs centaines de ces navires, souvent vieillissants et exploités sous pavillon étranger, utilisés par Moscou pour transporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales.
« La Russie utilise ces navires pour contourner les sanctions internationales et soutenir sa guerre illégale et immorale contre l’Ukraine », a dénoncé le ministère australien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les navires de la « flotte fantôme » russe sont par ailleurs régulièrement accusés par les Européens d’être impliqués dans des atteintes aux câbles sous-marins, et de représenter une menace environnementale.
« Opérant au moyen de pratiques trompeuses, notamment en changeant de pavillon, en désactivant les systèmes de localisation, et en opérant avec des assurances inappropriées, la flotte fantôme permet le commerce illicite du pétrole russe et d’autres produits sanctionnés », a ajouté le ministère.
Les sanctions contre des navires consistent généralement à leur interdire l’accès aux eaux nationales et à fortiori l’entrée dans les ports.
L’Australie a déjà imposé plusieurs batteries de sanctions à la Russie en réponse à l’invasion de l’Ukraine lancée par Moscou en février 2022.