« Il n’y aura (…) pas de patrouilleurs chinois accueillis à Paris cet été », a déclaré le préfet, lors de la présentation du plan tourisme pour l’été 2014. Selon lui, le projet n’a pas « pu être mené à son terme avant le début de la saison car il implique une expertise plus approfondie sur des questions techniques, administratives et d’organisation qui sont nouvelles pour les deux parties ».
Le préfet a insisté sur le fait que ce projet envisageait l’accueil de patrouilleurs chinois, « bien évidemment pas pour exercer des compétences policières, mais pour améliorer encore l’accueil de touristes de ce pays et faciliter leurs relations avec les policiers français en cas de difficulté ».
L’idée de ce projet avait été lancée au début du mois de mai par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, cité dans un article du journal chinois Le Quotidien du peuple.
Il y évoquait le projet d’accueillir des policiers chinois parlant le français cet été à Paris pour y effectuer des patrouilles aux côtés de leurs homologues français. Un peu moins d’une dizaine de policiers chinois, en uniforme mais non armés, étaient concernés, et leur rôle devait être cantonné « à faire de la prévention » au bénéfice de leurs compatriotes face aux pickpockets, selon l’Intérieur.
Toutefois, la mise en oeuvre de cette mesure symbolique était loin de faire l’unanimité, notamment du côté des élus parisiens UMP.
Depuis 2008, des patrouilles mixtes avec des policiers de pays de l’Union européenne sont régulièrement mises en place l’été dans la capitale. Des policiers allemands, belges, portugais, italiens ou roumains sont déjà venus patrouiller avec leurs homologues français sans que cela ne soulève le moindre problème.
Mais jamais des policiers d’un pays hors Union européenne n’ont été autorisés à patrouiller en France.
Pour l’été 2014, en complément des policiers roumains, la préfecture de police recevra l’appui d’officiers de liaison bulgare et bosnien, a annoncé le Préfet de police.