Près de 370 millions d’euros seront consacrés au « développement durable » de la pêche et de l’aquaculture, une enveloppe « en augmentation » par rapport à la période 2007-2013, où 216 millions d’euros avaient été attribués par la Commission européenne, a souligné le secrétaire d’Etat Frédéric Cuvillier dans un communiqué.
Ces crédits sont alloués au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), instrument financier de la nouvelle politique commune de la pêche, entrée en vigueur le 1er janvier.
Près de 86,5 millions d’euros seront spécifiquement alloués aux départements d’outre-mer, « dans le cadre du régime de compensation des surcoûts additionnels supportés par les pêcheurs et aquaculteurs ultramarins en raison de leur éloignement », explique le communiqué.
Sur l’enveloppe globale, 66 millions d’euros seront notamment consacrés à la collecte de données scientifiques et 56 millions au contrôle des pêches.
Dans les prochains mois, la France va devoir préparer sa stratégie pour l’utilisation de ces crédits, qu’elle devrait présenter à Bruxelles à l’automne.
« C’est un exercice important, afin de définir la stratégie pour la pêche française et l’aquaculture à l’horizon 2020 et la mobilisation des soutiens financiers européens et nationaux pour accompagner cette stratégie », souligne le communiqué.
« Cette préparation est conduite en pleine concertation avec les Régions, qui seront autorités de gestion déléguées pour de nombreuses mesures, et avec l’ensemble des acteurs socio-économiques », ajoute le texte.
Un premier comité Etat-Régions aura lieu le 9 juillet dans ce cadre.
Des scientifiques et des membres de la société civile seront associés à ce travail.
La nouvelle PCP vise en particulier à reconstituer les stocks de poissons fragilisés, soutenir la pêche artisanale et l’installation des jeunes pêcheurs, ainsi qu’à développer l’aquaculture.