« Après presque quatre années de douleur, d’attente et d’épreuves difficiles, mon mari (…) est à nouveau un homme libre, en vertu de la grâce présidentielle », a déclaré Ana Garcia de Hernandez sur les réseaux sociaux.
Le site web du Bureau des prisons des États-Unis a indiqué qu’un homme correspondant au nom et à l’âge de Hernandez avait été libéré d’une prison en Virginie-Occidentale lundi.
Le Honduras est l’un des pays les plus violents d’Amérique latine, du fait principalement des gangs qui contrôlent le trafic de drogue et le crime organisé.
Juan Orlando Hernandez, qui fut son chef d’Etat de 2014 à 2022, purgeait une peine de 45 ans sur le sol américain pour trafic de drogue, après avoir été jugé coupable d’avoir aidé à expédier des centaines de tonnes de cocaïne aux Etats-Unis.
Sa libération intervient alors que le pays retient son souffle pour savoir qui a gagné la présidentielle de dimanche, parmi les deux candidats de droite en tête des dépouillements.
D’un côté, le parti national (PN) de l’homme d’affaires Nasry Asfura, 67 ans – et de M. Hernandez – qui a les faveurs de Donald Trump. De l’autre, le Parti libéral du présentateur de télévision Salvador Nasralla, 72 ans.
Le président américain juge que l’Amérique latine fait partie de la sphère d’influence américaine et a adopté une posture interventionniste dans la région.
Il n’hésite pas à conditionner l’aide américaine à la bonne volonté des gouvernements, à ses affinités avec leurs dirigeants voire aux résultats des consultations électorales.
Mais il exerce aussi une forte pression militaire.
Les Etats-Unis ont déployé leur plus grand porte-avions ainsi qu’une flottille de navires de guerre et d’avions de chasse dans les Caraïbes, dans le cadre d’opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela, ennemi de Washington.




