« Je refuse les solutions militaires. Il faut toujours rechercher des solutions diplomatiques. Si cela s’avère nécessaire, l’Indonésie est prête à jouer les intermédiaires », a-t-il dit à l’Asahi Shimbun.
Les tensions restent vives en mer de Chine méridionale, dont la Chine revendique la quasi-intégralité.
Elle y a des différends territoriaux avec Brunei, la Malaisie, les Philippines et le Vietnam, ainsi qu’avec Taïwan, qui n’est pas membre de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam).
Les relations ont été notamment très tendues ces derniers mois entre Pékin et Hanoï, après l’installation en mai d’une plateforme pétrolière chinoise près de l’archipel disputé des Paracels, qui a provoqué au Vietnam des émeutes antichinoises et a conduit Washington à durcir son discours.
La Chine a depuis retiré cette plateforme.
Le président élu indonésien a également fait part de sa disposition à aider à l’élaboration d’un « code de conduite » entre la Chine et l’Asean, un texte en discussion depuis plus de dix ans.
Lors d’une réunion de l’Asean le week-end dernier à Naypyidaw (Birmanie), le secrétaire d’Etat américain John Kerry a réitéré l' »importance des négociations d’un code de conduite contraignant » pour gérer les disputes autour des eaux disputées.
Gouverneur de Jakarta, Joko Widodo, surnommé Jokowi, a recueilli le 9 juillet 53,15% des voix, contre 46,85% pour l’ex-général Prabowo Subianto, selon les résultats officiels de l’élection présidentielle annoncés le 22 juillet.