Cette interdiction « sera levée à partir du 20 août », dans le sillage de l’accord politique que l’UE et les Îles Féroé avait conclu en juin pour clore leur différend sur les quotas de pêche de hareng, a annoncé la Commission européenne.
Les Îles Féroé avaient alors accepté « de cesser leurs pêches non durables et d’adopter un quota de hareng de 40.000 tonnes pour 2014 », qui « ne compromet pas les efforts de conservation » du stock, a précisé l’exécutif bruxellois.
Les sanctions européennes levées incluaient aussi la fermeture des ports de l’UE à la flotte des Îles Féroé pêchant le hareng et le maquereau.
L’UE dénonçait le fait que les Îles Féroé s’étaient octroyé en 2013 une augmentation de 229% de leurs quotas de harengs en Atlantique Nord-est, violant un accord de quotas passé entre États côtiers de l’Atlantique Nord-est.
La levée des mesures « ne signifie pas que l’UE considère tacitement que 40.000 tonnes est une part légitime » pour l’archipel, sous souveraineté danoise, a toutefois souligné la Commission.
L’UE, la Norvège, la Russie et l’Islande qui exploitent en commun ces réserves avec les Îles Féroé doivent reprendre des discussions à l’automne sur le partage de la ressource.
Plusieurs députés européens membres de la commission pêche avaient dénoncé en juin une concession trop importante aux Féroé, au détriment des autres Etats côtiers ou de la sauvegarde de l’espèce dans la zone.
L’Union européenne et la Norvège avaient déjà trouvé un accord en mars avec les Îles Féroé sur leurs quotas respectifs de maquereau pour les cinq années à venir, enterrant une autre querelle surgie en 2010.