Cette mine à déclenchement manuel a été découverte lors d’une campagne de recherche pyrotechnique menée dans le cadre de la future extension du port de Cherbourg, a-t-on indiqué de même source.
Menée par le groupe de plongeurs-démineurs (GPD) de la marine nationale, l’opération de déminage a débuté samedi matin vers 7H30. La mine a été « déplacée vers un point de pétardement se situant 4 kilomètres plus au large de la côte où elle a été détruite à 12H45 », a précisé le communiqué de la Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du nord.
La décision d’agir en urgence a été prise en raison du calibre important et peu fréquent de cette mine mais également de « sa proximité par rapport à la côte et du trafic maritime dans ce secteur, emprunté notamment par les ferrys qui se rendent en Grande-Bretagne », a précisé à l’AFP l’officier de relations publiques de la Préfecture maritime.
Par ailleurs, plusieurs bombes ont été repérées ces derniers jours dans le secteur de Cherbourg grâce à un chasseur de mines qui effectue une mission d’une semaine à cet effet, a-t-on indiqué de même source. Vendredi, une mine allemande de 370 kg a été pétardée et la neutralisation de deux autres est programmée lundi prochain: une mine britannique de 370 kg et une bombe LMA (Luft Minen type A) allemande de 600 kg équivalent TNT.
Des campagnes de repérages des explosifs datant de la seconde guerre mondiale sont effectuées à plusieurs reprises dans l’année sur les façades Manche et Atlantique. Après le secteur de Boulogne précédemment, la mission actuelle dans le secteur de Cherbourg s’avère fructueuse, en particulier parce qu’elle se déroule après les grandes marées de la semaine dernière qui peuvent faire évoluer les positions des engins et faciliter ainsi leur repérage, a spécifié l’officier de relations publiques.