« Le refus à ce contrat ne sera pas une tragédie pour nous en matière de plan de réarmement », a déclaré un vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov, à l’agence officielle Itar-Tass.
« Même si c’est bien évidemment désagréable et apporte certaines tensions dans les relations avec nos collègues français », a-t-il ajouté.
Soumise à la forte pression de ses alliés de l’Otan, la France a annoncé mercredi la suspension de la livraison prévue en octobre du premier navire de guerre Mistral qu’elle a vendu à la Russie en évoquant comme justification la crise en Ukraine.
Face à la situation dans ce pays, jugée « grave », le « président de la République a constaté que, malgré la perspective d’un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison » à la Russie « du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement) ne sont pas à ce jour réunies », a déclaré la présidence française dans un communiqué.