« La situation est simple: il y a des contrats qu’il faut remplir », a déclaré M. Loukachevitch interrogé lors d’une conférence de presse.
« Si la partie française a de nouvelles variantes, il faut en parler et ne pas utiliser la méthode du mégaphone diplomatique », a-t-il critiqué. « La France doit se décider. Ou rendre l’argent », a-t-il conclu.
La France a vendu en juin 2011 deux bâtiments Mistral pour environ 1,2 milliard d’euros à la Russie.
Le premier bâtiment a été baptisé « Vladivostok », et le second doit s’appeler « Sébastopol », du nom du grand port de Crimée, annexée en mars par la Russie.
Ce sont des BPC (bâtiments de projection et de commandement), c’est-à-dire des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars, ou accueillir un état-major embarqué.
Dans les plans initiaux, la première livraison était prévue fin octobre-début novembre.
Mais début septembre, le président français François Hollande a semblé remettre en cause le contrat en annonçant qu’il prendrait « à la fin du mois d’octobre » une décision sur la livraison de ces navires « en fonction de la situation » et selon l’état du cessez-le-feu décrété le 5 septembre et l’avancement du processus de paix dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine.
kat/all/jpr
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