Lors de l’audience du 11 septembre dernier, le parquet avait requis une condamnation à six mois de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende selon « Le Progrès », qui rapporte l’information dans son édition de vendredi.
Le prévenu a été condamné à verser un total de près de 15.000 euros de dommages et intérêts à la holding ASSE Groupe, à la SASP Saint-Etienne Loire et à ses dirigeants, ainsi qu’à des salariés du club, dont l’entraîneur, Christophe Galtier.
Un montant éloigné des 317.000 euros de dommages et intérêts réclamés par le club stéphanois, considérant que les agissements de son ex-salarié obéissaient à une « véritable volonté de nuire ». Ce qu’il dément.
« C’est en transférant à d’autres personnes des courriels qu’il avait détournés que ses agissements ont été découverts, provoquant une enquête de la police judiciaire », souligne Me Christophe Neyret.
L’avocat des plaignants estime que « le protocole d’accord transactionnel signé début 2011 avec l’ASSE, lors du licenciement de son ex-directeur juridique, n’a pas été respecté. Pas plus que le devoir de loyauté que tout salarié doit à son ancien employeur ».
Le Conseil de l’ordre des avocats du Barreau de Lyon pourrait de son côté prendre des mesures disciplinaires à l’encontre de Didier Lacombe, qui était déjà avocat dans cette ville lorsqu’il a commis le piratage informatique pour lequel il a été condamné.
Contacté, Me Yves Sauvayre, avocat de Didier Lacombe, n’était pour sa part pas immédiatement joignable.