« L’objectif du gouvernement est effectivement, dans cette hypothèse, de sauver un maximum d’emplois, grâce au maintien de la délégation de service public (DSP) dans la transmission au repreneur », a indiqué Alain Vidalies, interrogé à l’Assemblée Nationale par le député PRG de Haute-Corse, Paul Giacobbi.
Evoquant les 440 millions d’euros d’aides jugées illégales par Bruxelles, qui demande à la compagnie de les rembourser, le secrétaire d’Etat a souligné que « personne ne peut s’exonérer de cette réalité et de celle, tout aussi incontournable, d’une entreprise qui a connu neuf exercices déficitaires sur les dix dernières années ».
Concernant l’épée de Damoclès des condamnations européennes, il a précisé que « les discussions avec la Commission (européenne) sont engagées depuis plusieurs semaines et nous sommes entièrement mobilisés pour les faire aboutir, mais rien n’est acquis à ce jour ».
« Chacun, actionnaires, salariés, collectivités locales, doit être mobilisé pour une reprise avec maintien de la DSP et la sauvegarde d’un maximum d’emplois », a-t-il ajouté, rappelant que « l’Etat a(vait) respecté ses engagements, en versant 30 millions d’euros pour assurer la trésorerie de la SNCM ».
Une réunion est en cours mardi après-midi à Marseille, dans le cadre de la procédure de médiation engagée après la grève du mois de juillet. Le probable lancement d’une procédure de redressement judiciaire est demandée par les deux principaux actionnaires, l’Etat et Transdev, ainsi que par la direction de la SNCM, mais rejeté par les syndicats.