Alors qu’on lui demandait sur la radio BFM Business si le groupe public DCNS allait prendre le contrôle du groupe irlandais, et si l’Etat le laisserait faire, M. Boissier a répondu « quand vous voulez prendre des décisions stratégiques, il faut convaincre votre conseil d’administration, c’est à nous de le faire », et « bien sûr que nous allons le faire ».
« Nous allons démontrer que c’est là l’avenir. Parce que l’avenir de DCNS c’est (…) de continuer de fournir à la Marine nationale les meilleurs produits dont elle a besoin, c’est d’exporter, et c’est d’être dans ces nouveaux métiers » comme les énergies marines renouvelables, a-t-il plaidé.
DCNS est détenu à 65% par l’Etat français et à 35% par le groupe d’électronique Thales.
DCNS, groupe français de construction navale militaire, qui cherche à se diversifier dans de nouveaux métiers autour de la mer, dont les énergies marines, était entré l’an dernier au capital d’OpenHydro, fabricant irlandais d’hydroliennes (turbines électriques sous-marines).
Le groupe, qui détient actuellement 11% des actions de la société irlandaise, dispose d’un option expirant à la fin de l’année, qui lui permettrait de monter à son capital et d’en prendre le contrôle.
THALES