« 2011 laissera le souvenir d’une année marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes aux Etats-Unis comme dans le reste du monde », relève Kathryn Sullivan, directrice adjointe de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).
Ces perturbations météorologiques sont liées à l’apparition du courant froid La Nina dans les eaux équatoriales de surface de l’océan Pacifique, caractérisées par une température anormalement basse.
La Nina affecte les climats régionaux et a eu une influence sur un grand nombre de phénomènes météorologiques majeurs dans le reste du monde tout au long de l’année dernière, écrivent les auteurs du rapport intitulé « Etat du Climat en 2011 ».
Ils citent entre autres les sécheresses historiques en Afrique de l’Est, dans le Sud-Ouest des Etats-Unis et dans le Nord du Mexique.
La Nina a aussi contribué à une saison d’ouragans tropicaux plus intense que la moyenne dans l’Atlantique Nord ainsi qu’à une moyenne saisonnière de cyclones plus basse dans le Nord-Est du Pacifique.
La Nina, qui apparaît tous les quatre à cinq ans et dure généralement d’un à deux ans, est également tenue responsable des deux années les plus humides (2010-2011) jamais observées dans les annales en Australie, d’autant plus remarquables après dix années de sécheresse.