« Les Etats insulaires du Pacifique sont directement impactés par le réchauffement climatique. Nous avons interêt à avoir une réflexion commune entre la France et les autres Etats du Pacifique autour de cette question », a déclaré Mme Pau-Langevin.
Elle a précisé que le sommet France-Océanie, annoncé en juin par le gouvernement, aurait lieu « vraisemblablement » le 26 novembre à Paris.
Mme Pau-Langevin s’exprimait au terme d’une visite éclair en Nouvelle-Calédonie et avant de s’envoler pour la Papouasie Nouvelle-Guinée où elle représentera vendredi la France au sommet annuel du Forum des Iles du Pacifique (FIP), principale organisation politique de cette région.
A la veille de cette réunion, ces micro-Etats, menacés par la montée du niveau de la mer et l’occurrence de cyclones de plus en plus puissants, ont annoncé qu’ils allaient exhorter les grandes nations à maintenir le réchauffement climatique dans la limite de 1,5°C supplémentaire, par rapport à la température moyenne de l’ère pré-industrielle.
« On atteint une frontière ultime, et si on la franchit, le monde entier va souffrir de graves problèmes », a souligné Anote Tong, le président de la République de Kiribati. Dans cet ensemble de trois archipels au nord-ouest de Tahiti, une partie de la population a déjà été déplacée, et une autre va bientôt l’être.
En mars et avril 2015, deux super-cyclones, Pam et Maysak, ont dévasté le Vanuatu et la Micronésie, tuant seize personnes. Initié à l’époque par le président Jacques Chirac, le sommet France-Océanie a eu lieu pour la première fois en 2003 en Polynésie française, puis en 2006 à Paris et en 2009 à Nouméa. Depuis six ans, il ne s’était pas réuni.