Au 1er semestre 2014, le résultat net s’inscrivait en négatif de 3,7 millions d’euros, selon le communiqué publié mardi par l’entreprise.
« Le 1er semestre 2015 voit les premiers effets des changements de fonds engagés depuis six mois se traduire dans les comptes », estime le directeur général de Sapmer, Adrien de Chomereau, cité dans le communiqué.
Les « économies réalisées sur le coût du gasoil, les améliorations dans la conduite des opérations amont et aval et la focalisation de l’activité valorisation sur les produits premium commencent à porter progressivement leurs fruits », assure le dirigeant.
Le chiffre d’affaires a reculé de 2,9% au premier semestre, à 45,1 millions d’euros, plombé par des ventes de thon transformé divisées par deux.
Sapmer avait expliqué en août avoir décidé de « valoriser uniquement le thon de qualité supérieure et de vendre la qualité standard en thon brut, » dans un contexte de prix bas de ce poisson.
Au 1er semestre 2015, le prix du thon brut était « de plus de 10% inférieur à l’année précédente, compte tenu du point bas atteint en mars-avril 2015 », souligne Adrien de Chomereau.
Le groupe a aussi pâti de la faiblesse du yen, qui rend le thon qu’il vend au Japon moins compétitif, faisant chuter les ventes vers ce pays.
En revanche, la pêche australe (légine et langouste), qui représente 60% de l’activité, bénéficie d’un « contexte favorable » en raison notamment de la parité euro/dollar.
La flotte de Sapmer comprend notamment huit thoniers surgélateurs opérant dans l’océan Indien et quatre palangriers congélateurs pêchant la légine dans les mers australes.
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