« Quand on refuse de serrer la main, quand on refuse de dialoguer, on ne fait pas avancer la société française. Et la société française a pourtant besoin de réformes et d’avancer », a déclaré Manuel Valls sur BFMTV et RMC.
« Chacun doit au fond choisir », a réaffirmé Manuel Valls. « Soit nous avançons en réformant, car ce pays a besoin de changer, de réformer, de s’adapter, en n’oubliant jamais son histoire, ses valeurs, la justice, l’égalité, et nous le faisons dans le dialogue ». « Soit nous faisons un autre choix, qui n’est pas le mien ou celui du président de la République: celui du conservatisme, ou du refus du dialogue ou de la rupture ».
« C’est ce que présentent, avec des projets différents, je ne les mêle pas, mais d’une certaine manière, et l’extrême droite et Nicolas Sarkozy. Plus de dialogue social. Plus de paritarisme. Plus de rôle pas seulement pour les syndicats mais pour tous les acteurs qui représentent aujourd’hui les Français », a-t-il poursuivi.
« Il est là le choix entre la réforme nécessaire mais dans le respect des uns et des autres, ou la rupture » dans laquelle « au fond, on met par terre un modèle qui doit se réformer mais qui est le modèle français ».
« La colère, elle peut s’exprimer d’une autre manière, d’un point de vue électoral, elle s’exprime parfois par des attitudes de violence d’un certain nombre de personnes qui se sentent oubliées, humiliées, rejetées. Mais, objectivement, il y a aujourd’hui moins de mouvements sociaux et moins de jours de grève », a également déclaré le Premier ministre.