Le ministre d’Etat aux Affaires du gouvernement, Mohammad Abdullah Al-Sabah, a déclaré devant les journalistes que le gouvernement avait envoyé un projet de loi au Parlement demandant des fonds supplémentaires pour l’achat d’armement mais il n’a pas précisé la somme demandée.
Les journaux locaux Al-Qabas et Al-Rai ont eux rapporté que le montant requis est de 6,2 milliards de dinars (19,3 milliards d’euros).
Le Parlement devrait examiner cette demande prochainement, les fonds évoqués s’ajoutant au budget ordinaire de la défense qui n’est pas rendu public.
De récentes informations ont fait état d’accords pour l’achat d’armement passés par cette monarchie pétrolière du Golfe alors que la région est secouée par des conflits.
Le consortium européen Eurofighter avait annoncé en septembre un accord avec le Koweït pour la vente de 28 appareils Eurofighter Typhoon d’une valeur comprise entre sept et huit milliards d’euros.
En octobre, le Koweït a signé un accord avec la France pour l’acquisition ferme de 24 hélicoptères Caracal, accompagnée d’une option pour six autres appareils, qui porte sur la somme d’un milliard d’euros.
Deux déclarations d’intention avaient également été signées sur l’acquisition de matériel, tels que des véhicules blindés légers, et pour la maintenance de patrouilleurs, selon Paris.
Le Koweït cherche à moderniser sa capacité de feu dans un climat de tensions grandissantes dans la région avec la montée du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
L’émirat est membre de la coalition anti-EI opérant en Syrie et en Irak. Il est également engagé dans le conflit au Yémen au sein de la coalition arabe qui combat les rebelles Houthis.
oh/lyn/feb/iw
Airbus