Khalfan Sultan al-Souaïdi a été reconnu coupable d’avoir rejoint les rangs de ces deux organisations jihadistes et d’avoir recruté à leur profit des combattants, a ajouté le quotidien Gulf News dans sa version en ligne.
En fuite, cet Emirati a le droit, s’il regagne son pays, à un nouveau procès, a précisé Gulf News.
Deux autres Emiratis, Farès Mohammed Abdel Aziz et Mohammed Abdallah Awad, ont été condamnés à sept ans de prison chacun pour avoir « rejoint des groupes terroristes en Syrie ». Un autre Abdallah Ali Salem al-Zaabi a été condamné à trois ans de prison.
Le même tribunal a condamné un Palestinien, Mohammed Awad Hussein Achour à trois ans de prison pour « insulte aux dirigeants des Emirats et promotion d’idéologies terroristes ».
Un ressortissant indien, Manar T. Abbas a été condamné quant à lui à cinq ans de prison pour espionnage. Il a été trouvé coupable d’avoir communiqué à des employés de l’ambassade d’Inde à Abou Dhabi des « informations sensibles sur les mouvements d’unités de la marine de guerre » des Emirats, selon Gulf News.
Lors d’une autre audience, la cour a fixé au 6 mars la date de son verdict dans l’affaire des 41 prévenus, dont 39 Emirats, accusés d’appartenance au Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda.
Les accusés sont jugés depuis le 24 août mais la presse internationale n’est pas autorisée à assister aux audiences. S’ils sont reconnus coupables, certains risquent la peine de mort.
Une Emiratie, condamnée à mort pour avoir tué fin 2014 une enseignante américaine avec un couteau de cuisine en s’inspirant de groupes jihadistes, a été exécutée en juillet.
Les Emirats sont engagés depuis septembre 2014 dans la coalition dirigée par les Etats-Unis qui mène des frappes aériennes contre le groupe EI en Syrie et en Irak.