Une opération de sauvetage était en cours pour retrouver des personnes portées disparues, trois selon le témoignage du seul survivant pour le moment du drame. L’homme a réussi à nager jusqu’à la côte d’un îlot proche de Kos avant de prévenir les gardes-côtes du naufrage du canot.
Trois patrouilleurs grecs, deux navires de l’Agence de surveillance des frontières européennes (Frontex) et un bateau d’une ONG grecque participaient à l’opération, selon les gardes-côtes.
Ce naufrage intervient juste cinq jours après le naufrage de vendredi au large de l’îlot de Kalolimnos, proche de Kos, qui a fait 45 morts dont de nombreux enfants.
Malgré les conditions hivernales et les restrictions imposées par certains pays européens, qui ont rétabli les contrôles à leurs frontières pour empêcher le flux migratoire, les arrivées se sont poursuivies au cours de janvier, près de 36.000 ont été enregistrées sur les îles grecques, selon l’Organisation international de migrations (OIM).
De retour mardi soir à Athènes d’une réunion à Amsterdam des ministres de l’Intérieur européens, où Athènes a été accusé de ne pas en faire assez pour endiguer le flux, le ministre adjoint à l’immigration Ioannis Mouzalas a dit craindre, auprès de l’AFP, la prolongation éventuelle jusqu’à deux ans des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, comme certains pays le demandent.
Cela mettrait la Grèce dans une situation « difficile », en lui faisant porter toute la responsabilité de la prise en charge des réfugiés, a-t-il dit.