Long de 396 m, soit l’équivalent de quatre terrains de football, le Marco Polo dispose d’un moteur de 100.000 chevaux et peut transporter plus de 16.000 EVP, correspondant à 97 km de conteneurs mis bout à bout.
Ce géant des mers desservira notamment les ports chinois de Shanghai, Hong Kong et Yantian, Port Kelang en Malaisie, Tanger, Southampton, Rotterdam, Le Havre et Malte.
Construit en Corée du Sud, il vient d’effectuer sa première escale en Chine, à Shanghai, principal port de chargement de la ligne.
Deux autres porte-conteneurs du même tonnage doivent être livrés à la compagnie de transport maritime au printemps, chacun d’entre eux coûtant entre 150 et 200 millions d’euros.
« Il faut atteindre un taux de remplissage de 80% pour que ce soit rentable », a expliqué Nicolas Sartini, directeur central exécutif des lignes Asie-Europe à la CGA CGM. « Plus un navire est grand, plus il est rentable sur le plan économique », a-t-il ajouté.
La compagnie, troisième entreprise mondiale pour le transport des conteneurs, indique avoir multiplié par 4,5 la taille maximale de ses navires au cours des 20 dernières années. Elle souligne cependant que le Marco Polo rejette 12% de moins de CO2 que les navires du groupe transportant 13.6800 EVP.
Avec ce nouveau navire, qui bat pavillon britannique, la CGA CGM cherche à rester en pointe sur la ligne, stratégique pour le commerce mondial, qui relie les zones exportatrices de la Chine du sud au nord de l’Europe, via le canal de Suez.