« La bombe découverte le 12 février est armée », a déclaré à la presse le directeur de cabinet du préfet, Jean Rampon, selon lequel un périmètre de sécurité a été mis en place dans le quartier d’Arenc.
« Il s’agit d’une bombe dangereuse en proximité si on la manipule. (…) Cela impose une mise en sécurité au moment de l’intervention », a-t-il expliqué en précisant que l’autoroute A55, toute proche, serait fermée à la circulation le 13 mars et que le trafic ferroviaire serait interrompu également.
Les clients du marché aux puces des quartiers nord seront invités ce jour-là à le quitter à partir de 13H00, avant l’intervention des démineurs prévue de 15H00 à 17H00.
Rempli de 67 kilogrammes d’explosifs, l’engin mesure un mètre de long et 35 cm de diamètre. Il a été découvert à l’occasion d’un chantier de terrassement et avait été largué sans doute en 1944.
Selon les artificiers cités par M. Rampon, la bombe n’est pas déformée et les opérations de désamorçage ne devraient pas poser de problème. Une fois le détonateur désamorcé, la bombe sera immergée dans le port et sera prise en charge par les démineurs sous-marins qui la feront exploser. Si on n’arrivait pas à enlever le détonateur, l’ensemble serait transporté en mer pour y être détruit.
Au jour J du désamorçage et contre-minage, avant l’explosion en mer, des tirs d’effarouchement des oiseaux auront lieu pour les éloigner.