« Après des évaluations économiques, industrielles et militaires, le ministère de la Défense a conclu que le groupe français Direction des Constructions Navales Services (DCNS) et le groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) étaient les fournisseurs prospectifs les plus solides si la Norvège décide d’acheter de nouveaux sous-marins », a indiqué le ministère dans un communiqué.
« Le ministère de la Défense a décidé de concentrer la suite de ses travaux sur ces deux entreprises et leurs autorités nationales », a-t-il ajouté.
La Norvège devrait se prononcer prochainement sur le renouvellement de sa flotte sous-marine qui compte aujourd’hui six unités de la classe Ula de construction allemande, entrés en service entre 1989 et 1992. Le nombre de submersibles éventuellement commandés n’a pas encore été arrêté.
Une recommandation est attendue dans le courant de l’année, le dernier mot sur une éventuelle commande revenant au Parlement norvégien, a précisé le ministère.
« La France et l’Allemagne figurent parmi les plus grandes nations en Europe. Une coopération dans les sous-marins avec une d’entre elles garantira que la Norvège obtiendra les sous-marins dont nous avons besoin », a déclaré la ministre, Ine Eriksen Søreide, citée dans le communiqué.
« Je tiens à souligner que nous en sommes encore à une phase de planification et que ni la décision d’achat ni le choix du fournisseur n’a encore été réalisé », a-t-elle ajouté.
Le budget militaire norvégien est relativement contraint, notamment à cause de l’achat de nouveaux avions de combat F-35, un appareil onéreux dont le royaume souhaite acquérir jusqu’à 52 exemplaires.
Pour minimiser les coûts, Oslo dit envisager l’achat de modèles de sous-marins déjà existants et coopérer avec des pays comme les Pays-Bas et la Pologne qui projettent eux aussi une telle acquisition.
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