Les attaques de type « DDoS », qui consistent à inonder un site de requêtes, avaient visé une vingtaine de ces institutions financières, dont Citigroup, Capital One ou HSBC, mettant leur site hors service parfois pendant des jours.
L’utilisation des serveurs des militaires suédois a été révélée par le quotidien de référence Dagens Nyheter, et confirmée à l’AFP par un porte-parole des forces armées, Mikael Abramsson.
« L’attaque informatique a provoqué une sorte de prise de conscience pour nous et nous a obligés à prendre des mesures très spécifiques pour que ça ne se reproduise plus », a-t-il précisé.
Les États-Unis avaient à l’époque pointé le doigt vers l’Iran, évoquant l’hypothèse de représailles à des sanctions politiques et à des attaques contre les serveurs informatiques de Téhéran.
L’armée suédoise n’avait pas été la seule à servir contre son gré, les pirates créant un trafic énorme à partir d’une multitude de points de départ.
« Nous sommes normalement attentifs à notre matériel. L’erreur a été humaine », a expliqué à Dagens Nyheter un expert de sécurité informatique de l’armée, Dan Eriksson.
Selon Neustar, société américaine qui protège les entreprises d’attaques de ce type, elles peuvent coûter aux institutions financières jusqu’à 100.000 dollars par heure.
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